"J'ai lu Césaire, Senghor, Sartre, Baudelaire... Ajourd'hui, je slame... et je lis." Je n'ai jamais lu un livre, je me définis comme poète" : au Confort Moderne c'était, ce soir, une rencontre entre slameurs réunis par l'affirmation, chacun, de leur amour du mot et du désir de dire. D'un côté, LKJ (Linton Kwesi Johnson), s'exprimant en anglais, nourri de reggae et de poètes de la négritude, une "pointure", une "référence". De l'autre, les "locaux", nés il n'y a pas si longtemps de la mouvance hip-hop, adeptes de la culture orale.
Rencontre-dialogue sur la langue et la musique, réflexion sur l'expression de soi et l'expression pour l'autre : les journalistes de K'eskon attend ont pris le slam par le bon bout, tout près de la définition du langage.
A lire dans le numéro 3 fin décembre.
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