"Pas d'histoires", 12 courts métrages contre le racisme ordinaire


Mohamed (notre photo) se fait traiter de "négro" à la sortie de l'école, par un adolescent lui-même noir. Mohamed a six ans et déplore de ne pas s'appeler Kévin. Sa maman doit le réconforter en le rassurant sur son identité : "Tu es beau, tu es mon fils, tu es beau parce que tu es noir, et tu t'appelles Mohamed."



"Si quelqu'un n'est pas gentil avec toi, tu ne fais pas d'histoires, et tu t'en vas" conseille ce grand-père émigré, maghrébin, à son petit-fils. Quitte à se laisser humilier par un quidam raciste à l'occasion d'un banal accrochage entre voitures : "Il n'a qu'à faire une croix s'il ne sait pas signer. Il n'est pas à la Médina, là, il n'y a pas que des bourricots sur la route !".



Ce ne sont que deux exemples parmi les 12 situations qui nous ont été présentées hier sous la forme de courts métrages réunis sous le titre "Pas d'histoires". Commandés par l'association "Dire et faire contre le racisme", ces courts métrages mettent en évidence des scènes de racisme ordinaire : le préjugé, a-t-on compris hier, est à la base de la mise à l'écart de l'autre, le différent.


C'est à vous, chers élèves qui assistâtes à cette projection-débat hier, de nous livrer vos impressions : qu'avez-vous à dire aujourd'hui sur le racisme qualifié d'ordinaire ?

Commentaires

Anonyme a dit…
apres midi tes interessante!!!