Crossman accro !




Que d'interviews ces derniers temps, pour un journal qui ne sort pas... n'est-ce pas ? C'est le paradoxe. Z.E.P. existe, mais ne se voit pas. Z.E.P. existe, mais n'a pas de matérialité : ouh là, stop à la réflexion pour aujourd'hui.


Ecoutons Jean-Paul Gomez, champion du monde de cross dans les années 80, nous parler du sport comme nous n'en avons jamais entendu parler : comme d'une drogue non nocive. A vous donner envie de faire un footing tous les dimanches et jours chômés !


Jean-Paul Gomez est intervenu hier dans la classe journalisme de George Sand dans le cadre de la préparation au championnat de cross U.N.S.S. du 5 décembre. L'interview était filmée par des élèves de la classe cinéma de 4ème3 : perche, micros, caméras, caméra d'ambiance : tout y était...


On a écouté notre champion d'une oreille plus qu'attentive, je gage qu'il a convaincu même les moins sportifs d'entre nous de la nécessité de bouger, de manger équilibré sans tomber dans la consommation des produits superprotéinés qu'on nous vend ici et là, de la nécessité d'écouter son corps et d'aller toujours plus en avant dans l'effort, mais de façon réfléchie. Je suis persuadée que bien des élèves regarderont demain la nature d'un oeil plus respectueux : pour J.P. Gomez, courir, c'est partir à la rencontre de la nature, de la campagne, de la faune et de la flore, c'est se sentir vivre au coeur d'un environnement sain et riche. Plus, courir, se surpasser dans la compétition, c'était pour lui avant tout le bonheur d'être avec les copains de compétition, le plaisir de voyager à l'étranger et d'y découvrir les gens. La camaraderie, ce semble être la potion magique de ce crossman.


L'interview sera à lire un beau jour dans un Z.E.P. matérialisé, promis. Un sportif qui prépare ses compétitions en se mettant au vert, écoutant des heures durant les histoires de la grand-mère de son épouse, au coin du feu, c'est inattendu, peut-être unique, et sincèrement passionnant. Avec de si beaux yeux, ce champion pouvait relever tous les défis...





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