John Paul Lepers avec les "classes journalisme"






Mardi 18 septembre John Paul LEPERS, notre parrain, est venu dans
la Vienne, au cinéma des 400 coups, pour répondre aux questions des élèves des « classes journalistes »de Descartes et de G.Sand.


Nous sommes allés au cinéma pour voir le film « Madâme » de J.P LEPERS. Le réalisateur est arrivé à la fin du film sous les applaudissements, comme dans les films de gladiateur où le héros, à moitié mort, passe devant le peuple !
Il nous a expliqué que faire des reportages objectifs était difficile. Le fait que Madâme CHIRAC ne voulait pas avoir d’interview, sauf à la fin, n’a pas favorisé son image.
Il a essayé de le faire diffuser sur canal +, mais ils ont refusé, (censuré), et ça trois fois malgré des modifications. Selon le réalisateur, l’autocensure était dure à vivre. « C’est comme si tu te disais que t’étais nul ! ». Mais il le fit de son plein gré pour que sa chaine n’ait pas d’ennui avec l’état.
Alors il le montra à des amis qui lui proposèrent d’en faire un livre : « Madâme, impossible conversation ». Celui-ci fonctionna très bien et il finit par monter le film.


Ensuite nous avons poursuivi par des questions diverses.
« Je suis journaliste pour informer les gens des évènements politiques qui se passent dans leur pays. »
Il nous a annoncé que, pour être journaliste, il faut être curieux et avoir des connaissances historiques. « Donc j’ai encore beaucoup de travail à faire ! » me suis-je dit.
Son parcours d’étude n’était pas extraordinaire, ce qui ne l’a pas pénalisé pour en arriver là : il a commencé son cursus en ratant la Fac, mais il ne voulait pas faire pour autant de longues études non plus. Il a commencé comme animateur sur une radio pirate. La radio ne l’intéressait pas. Mais il voulait rester dans la filière et il était attiré vers le journalisme de la télévision.
Le journaliste sparadrap (idée de Daniel Schneidermann raconta une de ses commandes :
« Je devais faire le malade devant les médecins pour voir leur réaction et leurs pronostics. J’avais vraiment l’impression d’être manipulé et de manipuler les autres. Et c’est ça qui m’a dégouté. Mais je devais le faire pour assurer ma place dans la chaîne. »
Notre parrain a aussi expliqué que, pour déstabiliser les interlocuteurs, il fallait poser des questions auxquelles ils ne s’attendent pas.
« On n’écrit pas avec du sirop ». Voila une phrase qui est assez réelle et qui explique bien sa façon de faire ses reportages.
Ses reportages ne sont pas sensés faire de la « pub » aux Hommes politiques.
« Quel est le prochain reportage que vous aimeriez faire ? » posa une élève 30 secondes après. « Sur la famille SARKOZY et en particulier sur Cécilia ». Et encore un défi pour John Paul !
Malheureusement, aujourd’hui, il est chômeur malgré ses capacités professionnelles.
Il va souvent rencontrer d’autres classes mais nous sommes une des rares dont il est le parrain et une des seuls qui est « classe journaliste ». Ce qui fait de nous des perles rares dont il espère que l’un de nous deviendra journaliste un jour.



Les adieux se sont faits par des autographes de John Paul. Il a fini par déclarer après plusieurs de ses signatures : « JE NE SUIS PAS UNE $TAR !! »

Romain Martin

Commentaires

Anonyme a dit…
C'est complet, un bon repère pour le souvenir de cette première journée ensemble. Merci pour votre effort à George Sand.
Anonyme a dit…
heureusement que je suis la sinon...
l
0
L
Anonyme a dit…
te vante pa trop mais il est bien
Anonyme a dit…
non mais alexi ne soit pas jalouX !!
=s
Anonyme a dit…
Il est gentil ce monsieur,trouve qu'on a beaucoup de chance de l'avoir comme parrain
ps:il est bien ton article Romain pour une fois lol
Anonyme a dit…
Y a pas à dire : le gel fixation béton çà aère les neurones! Bravo pour cette synthèse