K’eskon Attend, pour la première fois, a eu
une envoyée spéciale au Sri Lanka. Pour un carnet de voyage plein
d’enseignements.
J’ai d’abord remarqué et retenu que leurs vies étaient
très différentes de la nôtre. Commençons par l'éducation : les écoles se
font rares et les filles sont séparées des garçons. Toutes les élèves se
doivent de porter l'uniforme avec une couleur pour chaque niveau (primaire,
collège, lycée.) Ils n'ont cours que le matin, et l'après-midi ils pratiquent
le sport, surtout le criquet qui est le sport national là-bas. Ils apprennent
trois langues : le singhalais, le tamoul et l'anglais. Mais il y a aussi
des enfants qui travaillent dans les plantations de thé et qui n’ont pas accès
à l’école.
Se déplacer
Tout d'abord, contrairement à la France, là-bas ils
conduisent à gauche. Il n'y a pas un grand réseau routier. Nous avons pris la
première autoroute du sri lanka qui n’existe que seulement depuis trois mois.
Les routes sont très étroites. De plus, il n'y pas de trottoirs et il faut que
tout le monde cohabite sur la route, les voitures, les piétons, les tuk-tuk (
dérivés des motos françaises), les bus et les camions. Par rapport au pays
européen, pour s’y retrouver, ils utilisent donc le klaxon comme moyen de
communication mais non de façon agressive.
Les bus sont pleins car la plupart des sri lankais se
déplacent par ce moyen de transports puisque, le salaire moyen d'un sri lankais
est de deux cents euros et le prix de l'essence est d'un euro. A titre d'exemple,
en France avec un salaire de 1 600 euros, l'essence serait à huit euros et ce
serait une dépense impossible à prendre en charge.
La pauvreté, partout…
Sur une population de vingt millions d'habitants, huit
millions de personnes travaillent. Les principales ressources du pays
sont : le thé, la pêche, le textile, les fruits, les épices, les pierres
précieuses et le tourisme. Même si le chômage touche peu de monde, beaucoup de
personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. J'ai pu voir des femmes qui
travaillaient dehors sur routes et les chantiers, à 35°, en tongs. Il n'est pas
rare de voir des hommes habillés de sarong et les femmes en sari, qui sont des
costumes traditionnels constitués d'un étoffe de 6 mètre de long. Concernant
l'alimentation, leurs plats sont très bons mais fortement épicés ; on
consomme beaucoup l’arrack, un alcool local à base de sève de palmiers et
évidemment beaucoup de thé.
Le Boudhisme
Au sri lanka, on trouve 3 religions, le bouddhisme, la
religion musulmane et la religion chrétienne. A 85%, le bouddhisme est la
principale religion pratiquée avec ses 5 règles majeures : ne pas nuire,
ne pas prendre ce qui n'est pas offert, ne pas tomber dans la luxure, ne pas
mentir et ne pas prendre de substances nocives. Tous ces éléments peuvent
expliquer pourquoi les sri lankais sont si accueillant, serviables et zen.
Vous l'aurez compris, nous ne vivons pas dans le même
monde.
Elisa Zindel
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