L’odeur des vieux livres, les cris hystériques de fans devant leurs « rock stars » préférées, les récits touchants et horribles à la fois d’anciens déportés… Je ne sais quelle interview ou rencontre j’ai préférée. Comment choisir entre des choses si différentes ?
Si le récit de l’homme qui a vécu au milieu de ses livres, les a fait revivre en les restaurant, qui a transmis sa passion et le goût de la lecture à tellement de gens (certains pourtant persuadés que les livres n’étaient que de bêtes bouts de papiers reliés écrits en martien), m’a amusée et impressionnée, interviewer BB Brunes a aussi été une expérience que je n’oublierai pas . Sûrement parce que j’ai découvert que derrière les sourires et les lunettes noires que l’on s’impose devant les caméras, il pouvait y avoir un certain dédain et une légère prétention… Pas sans raisons, il faut l’avouer : le concert m’avait énormément plu, et se vanter d’avoir pu y aller gratuitement grâce à sa carte de presse, ce n’était pas rien quand même !
Moins joyeux, il y a les témoignages de personnes déportées ou cachées durant la Seconde Guerre Mondiale, qui m’ont, eux, beaucoup émue. Voir ces personnes les yeux dans le vague, raconter parfois la mort de proches, la faim, les privations, et la cruauté, et ce par la faute d’un psychopathe qui avait pour seule qualité d’être un trop bon orateur, a été une leçon de courage qui fait un peu mal, sans doute le mal de se mettre à leur place…
C’est autant de gens, de rencontres et d’émotions qui trotteront encore dans ma tête pendant longtemps. Des possibilités de commencer à écrire réellement, apprendre à ne pas juger les gens avant dans les connaître, deux choses entre autres que je retiendrai de cette classe journalisme…
Manon A
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